Au-delà des paysages magnifiques et si particuliers du désert algérien, ce qui attire aussi le voyageur en quête de découverte, c’est ce patrimoine des peintures et gravures rupestres que l’on retrouve sur les rochers, les grottes. Nos circuits organisés à Djanet incluent de ce fait un passage pour les observer en vrai.
L’art des peintures du Tassili recouvre tout le néolithique et représente environ 12000 ans d’histoire de l’humanité, avec leur organisation, leur gestes et même la vie quotidienne. Plusieurs étapes divisent cette période de l’art pariétal du Tassili et on en retrouve plusieurs :
L’art pariétal du Tassili, du Hoggar, est différent de ce que l’on retrouve dans d’autres parties du monde. En effet, il a la particularité de la représentation des hommes par eux-mêmes alors qu’ailleurs dans le monde, c’était uniquement la représentation animale qui était représentée par les hommes.
On peut trouver différentes représentations animales et humaines. Ici dans les photos de notre dernier voyage en groupe vous pouvez observer des bovidés (vaches), des girafes, des sangliers ou phacochères…
Les gravures rupestres du Tassili N’Ajjer ou Tassili du Hoggar en Algérie datent d’il y a environ 9000 à 10000 ans. Elles représentent les animaux qui étaient jadis dans ces terres : les éléphants, les vaches, les girafes, etc. mais aussi des scènes avec des humains dont la taille est très largement inférieure à celle des animaux représentés.
C’est à 25km au sud de la ville de Djanet que ce trouve la fameuse fresque des « bovidés de Tegharghart » datant de 4000 à 5000 ans. Parmi les gravure figure la fameuse « vache qui pleure ». Ce surnom vient d’une légende des locaux qui essayèrent d’interpréter leur patrimoine et expliquèrent que la vache vint pour s’abreuver mais ne trouva point d’eau, ce qui la fit pleurer.
En revanche, les scientifiques ont pu nous apporter des explications très intéressantes.
Premièrement, le zébu sécrète une goutte lagrimale lorsqu’il est en état de soif. Il s’agit là d’une réaction tout à fait physiologique. L’ensemble de ces éléments montre en réalité à quel point les hommes avaient domestiqué les animaux, étaient passé par différentes étapes de la domestication, au point de connaitre et comprendre leur état.
La saison des circuits dans le désert algérien s’étend de fin septembre à début mai et notre agence propose plusieurs départs groupe ou sur-mesure durant cette période afin de découvrir toutes les richesses du désert algérien et promouvoir une destination trop peu connue mais qui mérite tout notre attention et intérêt tant elle est une expérience enrichissante et qui grandit l’âme !
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